lundi 11 février 2019

Manifestations anti-gouvernementales : La majorité silencieuse séquestree, des voix se lèvent

Des organisations comme Koze Pep, Platfom Kore Lavi a la Fondation Katapausis dénoncent la prise en otage de la majorité silencieuse et pacifique par des manifestants depuis le 7 février 2019.

Employés et ouvriers se trouvent dans une situation difficile. Ils veulent aller travailler, mais ils ne peuvent pas. Certains d'entre eux n'ont pas encore reçu leur salaire de janvier 2019 et ont espéré le trouver cette semaine. Leurs familles sont aux abois. Ils ressentent du dégoût pour les violences qui marquent les manifestations bien que les revendications soient justes. 

L'organisation sociale Koze Pep a déploré les violences perpétrées par des manifestants contre les citoyens paisibles. Reconnaissant comme les autres organisations que les revendications sont justes, Koze Pep croit que la méthode utilisée laisse à désirer. Une situation ou des gens ont forcé la porte des citoyens pour brûler leurs biens. 

Platfom Kore Lavi, de son cote, a dénoncé le fait que la population active est contrainte de garder la maison de peur d’être victime de la violence des manifestants. En Haiti, les gens vivent au jour le jour. PKL soutient que, lorsqu'ils sont forcés de garder la maison, leurs droits ne sont pas respectés, car c'est contre leur gré. 

La Fondation Katapausis soutient les manifestations contre la corruption et au profit du procès PetroCaribe. Mais la fondation chrétienne et progressiste a déploré les violences qui les animent. La FK croit qu'il est nécessaire que les Haïtiens apprennent à résoudre leurs problèmes sans besoin d'avoir recours à la violence. 

Il faut souligner que des pasteurs ont été victimes pendant les manifestations et des églises étaient contraintes de fermer leurs portes sous la pression des bandits notoires soutenant l'Opposition contre le gouvernement. 

Ces organisations n'ont pas voulu entrer dans le champ politique. Que le président Jovenel Moise parte ou reste, ce n'est pas là le problème pour ces structures. Le problème pour ces organisations sociales, c'est que les droits de la majorité silencieuse et pacifique soit respectée. 






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