Yvenson Calixte, conseiller en énergie du président de la République, a précisé, en prélude du 7 février 2019, que le pays ne connaitra pas l'électricité 24 heures sur 24 d'ici juillet prochain.
Encore une autre promesse du chef de l'État, Jovenel Moïse, trainée dans la boue. Une promesse qu'il a réitérée à bâtons rompus dans presque chacun de ses discours. Et cinq mois avant l'échéance fixée par le premier citoyen de la République, son conseiller a déclaré à qui veut l'entendre : pas de courant 24/24 dans le pays. Le président aurait-il résolu l'électricité 24/24 sans consulter son conseiller en énergie ? Ou serait-ce un mauvais calcul des autorités ?
Selon M Calixte, les raisons entravant la tenue de la promesse présidentielle seraient : l'instabilité politique, insuffisance d'eau, et la crise du carburant. Mais selon d'autres experts, le problème serait encore plus profond, comme l'amateurisme du chef de l'Etat. Serait-ce vrai, avec tous les conseillers qui l'entourent ?
En fait, cela semble ne choquer personne. La déclaration de M Calixte semble venir confirmer ce que nombreux citoyens ont toujours cru : le président bluffait, disait n'importe quoi, il cherche toujours à mentir. Sur tous les réseaux sociaux, les citoyens présentent toujours M Moïse comme un fieffé menteur.
Il n'est pas le premier à n'avoir pas pu tenir sa promesse relative à l'électricité 24 sur 24. Avant lui, soit en janvier 2013, Laurent Lamothe, premier ministre de l'administration de l'ancien président Michel Joseph Martelly, a promis de doter le pays d'électricité 24/24 en six mois. En juillet de la même année, tout le monde a pu constater le contraire.
Pourtant, sous le gouvernement de Lamothe, le pays recevait en moyenne 18 heures d'électricité par jour. Sous la présidence de Jovenel Moïse, le pays reçoit à peine 3 heures d'électricité. Pour les deux, l'électricité 24/24 demeure une simple illusion.
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