dimanche 10 février 2019

Droits de l'homme : Silence sur le sort des victimes des manifestants

Les citoyens paisibles de la République d'Haïti ont dénoncé le silence qu'ils qualifient de suspect des organisations des droits de l'homme sur la situation des victimes des violentes manifestations depuis le jeudi 7 février 2019. 

Vols, disparition en fumée des biens d'autrui, agressions, et violation des droits humains, ce sont dont ils sont victimes depuis le lancement des opérations "pays lock" de l'Opposition haïtienne soutenue par les PetroChallengers. Selon les citoyens, le silence des fameuses organisations des droits humains serait le signe de la partialité de leur travail au profit de la politique. 

Des petits marchands ont perdu leurs marchandises. Nombreuses personnes sont restées chez eux contre leur gré. Des professionnels ont été agressés dans les rues par des manifestants. Le pasteur Seige Poteau, titulaire de Calvary Chapel de Port-au-Prince, a été sévèrement agressé par des manifestants ce 9 février.

Le Bureau des organisations de défense des droits humains (BODDH), sur son compte Facebook ce 10 février, s'est félicité de son travail au profit des personnes arrêtées par la Police nationale d'Haïti (PNH) en vue de leur libération. Mais le bureau n'a dit mot pour les autres personnes dont les droits ont été carrément violés. 

Les citoyens paisibles demandent aux organisations de défense des droits humains de cesser de faire du favoritisme, de la partialité dans leurs interventions.





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