Le matin du lundi 7 janvier 2019, à 5 heures 50, des coups de feu ont été entendus et ont trouble le sommeil de la population à Marie Thérèse, route de Frère, à Petion-Ville. Des bandits à moto, bien armés, tirent dans tous les coins afin de se frayer un chemin après avoir dérobé plusieurs individus.
Contacté par l'Informateur, des policiers ont confirme la présence des bandits lourdement armés dans la zone. "La police nationale est au courant de la présence des bandits sans foi ni loi dans la zone de Marie Thérèse. Mais on n'arrive pas encore à les repérer", ont précisé les agents qui ne voudraient pas que leurs noms soient cités. Selon eux, ces bandits seraient des individus de la zone, embusqués dans l'espace boisé de l’Hôpital de la communauté haïtienne, et qui attendent l'aube pour faire pour semer la terreur.
La courbe entre Djoumbala (route de Frère) et la rue Jeanty (en face de l’hôpital) est considérée comme la zone la plus dangereuse par les riverains. Selon eux, le plus souvent, c'est l'endroit rêvé par les bandits pour évaluer leur butin avant de rentrer chez eux. Le nombre des victimes serait incalculable.
Selon des membres de la population, certains des bandits seraient venus de Grand-Ravine et de Delmas 95. Selon des petits marchands de la zone, ils se seraient associés à des effrayants bandits habitant la zone, des drogués qui ne comptent que sur le vol pour vivre. Et, malgré les multiples plaintes et revendications, les autorités étatiques semblent n'avoir aucun moyen, aucune volonté, de freiner ces dérives. Cependant, la constitution leur fait exigence de garantir la bonne marche des institutions, de protéger les vies et les biens de la population.
En ce sens, la population lance un appel aux autorités de l'Etat pour prendre toutes les mesures légales et coercitives pour freiner l’insécurité dans le pays, en particulier dans la route de Marie Thérèse, reliant Peguy-Ville et route de Frère, surtout en face de l’Hôpital de la communauté haïtienne.
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